mercredi 16 décembre 2015

L'irlandais carré

En ces temps de grisaille hivernale (bon c'est la fin de l'automne mais "winter is coming" n'est-il pas?) on se replie dans son chez-soi.
Des envies de chocolat chaud, de plaid, de biscuits et de chat ronronnant.
Oui, mais sous le plaid, bien calée dans son canapé, on a besoin de quoi? Hmm?

D'un coussin pardi!!!

Et bien, ça tombe bien!
J'avais justement sous le coude un petit patron des familles qui me tentait depuis un bout de temps: Le Starburst pillow de Jill Hanratty (trouvable là) un coussin fait de granny squares en relief (irlandais quoi)
Par ailleurs, j'avais dans mes réserves 200g de pure laine qu'on aurait dit faites pour ce type d'ouvrage.

Que je vous cause deux secondes de cette laine:
Je l'ai achetée pendant le marché de Noël de Saint-saulge sur le stand de Deux mains la laine.
Lucie y est feutrière, fileuse, tricoteuse et calineuse de moutons.
Ce sont donc les doux poils de ses moutons que j'ai acheté.

Comment vous dire?
En dehors de la satisfaction intellectuelle (moutons choyés, filière courte et tout le toutim) c'est un vrai plaisir de travailler un fil comme ça: Il est moelleux, doux sous la main, vivant (en plus il sent la bête!) et les doigts sont doux à la fin de la journée (merci le gras de cheveux de mouton!)

Voici donc mon coussin couleur mouton:


Un Starburst de 35 cm de côté en pure-pure laine.
Du côté du patron, pas de difficulté notable (si on maitrise les brides en relief). Comme tout se passe avec un crochet de 6.5mm on n'y perd pas sa jeunesse (un peu grillée sur ce plan pour moi mais bon...)
Mais je l'ai légèrement modifié (non, sans blague!).

C'est dans le dos que ça se passe:


J'ai préféré faire un dos lisse (originellement les deux faces sont identiques) mais ouvrable (pour le lavage)
Par ailleurs, cela m'a permit de le terminer avec la quantité de laine que j'avais à disposition (vous l'avez reconnue la fille qui ne prévoit jamais ce qu'elle va faire?)

C'est qui qui va pouvoir se caler bien au chaud? Hein? (je sais, j'ai trop de la chance)

Punaise, la nuit tombe déjà...

A+

mardi 24 novembre 2015

La fleur, Poucette et mon crochet.

Ce n'est pas de saison, mais dans mon jardin une fleur est apparue:


Malgré une totale inexactitude botanique, j'ai décidé que c'était une hellébore (aussi connue sous le doux nom de rose de Noël)

Après cueillette, il s'avère que le bouton de cette fleur cache une chose bien plus surprenante:


Une princesse!!!
Ce doit être une princesse du nord vu qu'elle se balade les bras nus par un froid polaire (-6°C ce matin...)
Ses longs cheveux scandinaves sont rangés en une princière natte et surmontés d'une petite couronne tandis que sont bustier est décoré d'une étoile bleue:


Cette poupée est tirée (encore!) du fameux livre de Brenda KB Anderson (plus d'info là) 

photo  Joe Hancock
Elle me rappelle une poupée que mon père nous avait offert à Sista et moi.
C'était une poupée multi-personnages qui rassemblait en un seul objet le petit chaperon rouge, la grand-mère et le loup: Il suffisait de retourner la jupe pour que la grand-mère apparaisse en dessous, le loup se révélait  en soulevant sa coiffe.
Depuis tout ce temps, au fil des déménagements, nous avons perdu cette poupée mais je la revois encore. Elle reste profondément inscrite dans ma mémoire et je pense que c'est à cause d'elle que j'ai voulut me frotter à ce patron.
 
Malgré les apparences, je n'ai quasiment pas modifié le modèle d'origine.
Le seul choix des couleurs suffit à changer l'identité de la donzelle.
Pour les cheveux j'ai préféré réaliser une perruque cousue en place sur la tête (un peu à la manière d'Ahooka pour ses Super Namdoll) C'est une technique que je trouve efficace pour les chevelures (et moins gourmande en laine par ailleurs)

Voilà une part d'enfance retrouvée en pleine froidure, c'est presque l'équivalent d'un bon chocolat chaud (fait par ma mère bien sûr!)

A+

samedi 21 novembre 2015

Comme un arrière-gout

Ces derniers temps, la marche du monde semble être au diapason de ma vie...ou l'inverse, peu importe.

Les évènements se succèdent en couches.
Comme un mille-feuilles.

Au fil des jours, après dégustation, je crois que la crème était avariée: elle me laisse un sale arrière-gout dans la bouche.

Depuis une semaine, je me sens comme anesthésiée.
La faute à la crève qui m'a attaquée sournoisement. Quoi d'autre sinon? J'vois pas...

Si vous avez prêté attention à mon petit chapitre de présentation (le machin sous ma photo) vous aurez noté que je suis une ex-parisienne.
Avant de m'installer à la campagne, j'avais caressé l'espoir d'ouvrir boutique du côté de la rue Oberkampf...

Et puis ça ne s'est pas fait.

Alors je suis loin des pulsations de la capitale.
Mais bizarrement pas tant que ça...


Entre la fièvre et le reste du monde j'ai beaucoup de mal à me concentrer sur mon travail. Comme une envie de me rouler en boule et de dormir jusqu'au printemps.

Alors j'ai fait un dragon.

Quel rapport me direz-vous?
Ben ça protège un dragon (z'avez déjà vu quelqu'un s'en prendre à eux, à part quelques chevaliers-bourins?) et le mien est doux en plus!

d'après le patron de Brenda KB Anderson (là)

De la douceur autour du cou, c'est ce qu'il faut en ces temps troubles où le froid pointe (enfin) son nez.

En guise de conclusion:
Tous les ans je fête le réveillon en famille chez moi.
Tous les ans je concocte le repas.
Tous les ans je rame pour trouver une idée de menu sympa.

Cette année je crois que je vais faire un croquenbouche pour le dessert.
Pourquoi?
Parce que John Oliver!
Si vous ne savez pas pourquoi, regardez ceci.
Il y a des jours où j'aime les américains...

Portez-vous bien (mais vraiment bien, hein!) et ne prenez pas froid (ni au corps ni au coeur)

A+

mardi 10 novembre 2015

Givrée

Me revoilà!
Ben oui, je suis passablement absente de la grande toile ces derniers temps. La faute au blues qui m'accompagne, un faux ami qui colle à mes brodequins...
Difficile de vous narrer de façon légère mes réalisations alors que je suis fatiguée (mais fatiguée à un point...).
J'ai décidé de mettre ça sur le compte du changement d'heure allié à une charge certaine de boulot (courbatures, bleus, ongles cassés: la totale!)

Ceci dit, je fabrique toujours intensément!

Le dernier projet en date est une commande de parure pour une future mariée.
Demande exotique s'il en est, sachant que je n'ai jamais fabriqué officiellement ce type d'objet (enfin si, mais dans une autre vie, quand je hantais la capitale, au siècle dernier, bien avant ma vie numérique, autant dire que c'était une autre personne!)

Le petit plus de Monsieur Bahlsen est le thème: La reine des neiges (sympa pour une noce se déroulant en décembre et plus de saison que la fleur d'oranger!)

Après quelques recherches documentaires (la trace: Sur Pinterest, mon tableau "fleurs") me voilà partie dans une fabrication intense de fleurs diverses dans des tons de bleus (pas de blanc, la robe sera écrue)

Après assemblage, voici le produit finit:


Un bouquet d'une vingtaine de centimètres de diamètre (sans mesurer les feuilles extérieures) composé d'un nombre lambda de fleurs (je me refuse à les compter) dans des matériaux aussi divers que:
du sisal
du papier
des perles
de la maille

Et tous les petits accessoires qui font la vie belle (pistils anciens et modernes, strass, fausses perles...)

Comme je gardais un mauvais souvenir des "poignées" que nous faisions dans mon autre vie, j'ai fini le bouquet comme s'il était fait de vraies fleurs. La partie où se pose la main est gainée de raphia (bleu) et de petites tiges duveteuses s'en échappent (en vrai ce sont des cure-pipes bleu tendre)

J'ai mal aux mains mais je pense que ça en valait le coût! (j'espère que la destinataire sera du même avis)

Dans la même foulée, j'ai exécuté des accessoires de coiffure (la demoiselle en avait envie) assortis:


Au choix, des peignes fleuris ou une couronne légère.

La couronne étant abstraite (vue comme ça) je l'ai posée sur une de mes têtes à chapeaux:


C'est une des manières de l'utiliser mais une coiffeuse pourrait la poser différemment (lovée dans un chignon par exemple)

Du coup, sur ma lancée, je continue à faire de petites fleurs à poser dans les cheveux... La tendance du head-band ne prends pas plus que ça par chez moi mais sait-on jamais!

Je retourne à mon établi et vous souhaite une bonne continuation...

A+

jeudi 22 octobre 2015

Tout de soie vétu

Parmi les objets que je chine, j'ai mes chouchous.
Ceux pour lesquels je perds parfois le sens des réalités (des trucs triviaux comme le prix de vente ou l'attrait commercial)
Les fermetures de sacs en font partie: Je m'ébaubis sur les matières, les détails décoratifs, la variété des systèmes de fermetures... Du grand n'importe quoi!
Je ferais mieux de penser au temps de travail nécessaire à la remise en forme de l'objet ou à l'usage du sac...

Cette fois-ci, le prix était raisonnable (mais pas le temps de façon, on ne peut pas tout avoir) et la monture (qui me semble dater de la fin des années 60) inspirante.

Dans mes multiples boites à tissus, je conserve de petits coupons de tissus vintage.
Au milieu de mes petits bouts se trouvait une portion de rideaux damassés, datant vraisemblablement des années trente.
Une petite merveille de soie avec des motifs en laine entrelacée de fil d'or (je pense que c'est bien de l'or: malgré son âge il n'est pas oxydé)
Avec une doublure ocre (damassée aussi mais synthétique) pour ne pas trop trancher avec le rouge-rouille de la soie, l'ensemble était prometteur.

Bien évidement, je n'avais pas anticipé que les motifs de laine poseraient problème:
La laine étant épaisse et très raide, chaque couture ou pli devenait raide comme la justice et épais comme le code civil.
Je me suis retrouvée à rogner les fils volants sur l'envers (en priant que le motif ne s'effiloche pas sur l'endroit: ça marche!) pour minimiser cette particularité (comme quoi du tissus pour ameublement n'est pas du tissus pour accessoire...je me tue à le dire à mes clientes!!!)
Pour me "simplifier" la tâche, la couture d'attache est ornée de perles rocaille noires (c'est tellement plus rapide d'intercaler trois perles à chaque point...)
Si on ajoute que la forme du fermoir n'est pas évidente à habiller, on arrive au bout de mes peines.

Il m'aura donc fallut plus de deux journées de travail pour achever le chantier, mais je ne suis pas mécontente du résultat:


Afin de faciliter l'ouverture du sac, j'ai confectionné un petit pompon avec la laine excédentaire en guise de tirette.
[J'en profite pour glisser mon dernier châle sur la photo, le Midsummer night's shawl de Lisa Naskrent (que j'avais fait en rose pour Môman) en laine blanche parce que c'est quand même plus drôle une couleur salissante dans une matière délicate à laver...]

Pour finir, le cliché de l'intérieur qui ne sert à rien si ce n'est garder une trace du travail:


Pour une fois, je n'ai pas fait de poche intérieure: la forme ne s'y prêtait pas. Il n'y a pas non-plus de séparation mais c'est le courage qui m'a manqué (il se pourrait aussi que j'ai oublié de le faire...)

D'un point de vue pratique, l'anse permet de le porter aussi bien sur le bras que sur l'épaule.

A partir d'aujourd'hui, il est disponible à la boutique au prix de 45€ (par correspondance, les frais de port sont en sus mais le paquet cadeau est réalisé sur simple demande sans supplément, vous pouvez me contacter via le lien en haut à droite de votre écran)

J'ai une masse de boulot en souffrance alors je ne m'éternise pas plus!

A+

mercredi 14 octobre 2015

Comme neuf, mais en mieux!

Dimanche prochain, je serai exposante sur la brocante de Nesles la vallée.
(la bonne idée alors que les températures chutent)

Comme à chaque fois, c'est dans les derniers jours précédant l'évènement que je me mets à préparer ma marchandise, dans l'urgence il va sans dire... Syndrome du cancre, quand tu nous tiens...

Parmi les divers articles que j'ai astiqué/remis d'aplomb, se trouve un petit canard en bois.
Vous le connaissez fort vraisemblablement, c'est un modèle qui a accompagné de nombreuses générations...jusqu'à l'invasion du plastique! (même s'il est toujours produit, on peut en trouver par là, par exemple)
Toujours est-il que mon pauvre canard avait subit les assauts du temps et qu'il n'était plus vraiment présentable:

au passage, vous remarquerez le chat qui n'est pas en meilleur état...

Tout pelé, sa cordelette absente, il ne risquait pas de faire envie à qui que ce soit.
Malgré tout, le bois est en très bonne condition et j'adore la ligne du volatile: Il était donc hors de question de le mettre au rebut!

La peinture tombant en grosses écailles à chaque fois que je posait mon regard dessus, je me suis dit qu'il fallait le décaper...

La bonne idée!!!

Il existe une règle d'airain:
Quand de la peinture part toute seule, c'est un leurre!!!

Il y a toujours un moment où une partie de la surface peinte accroche comme si elle avait été conçue pour résister à une apocalypse atomique...
C'est à cet instant qu'en général les premières ampoules apparaissent au bout des doigts (parce que les ennuis voyagent toujours groupés)

Comme vous le devinez, c'est ce qui c'est passé avec mon canard.

Il m'aura fallut un nombre d'heures indécent avant de parvenir à un décapage total (et manuel)

Après cette épreuve, je ne pouvais plus supporter la vue de ce fichu palmipède, je l'avais donc remisé sur une étagère de l'atelier oubliant dans la foulée que le pire était fait.

C'est en passant en revue les objets à finaliser pour dimanche que je l'ai retrouvé et re-aimé.
Le temps était venu de lui donner sa touche finale.

Un petit ponçage des famille, une bonne teinture, une bonne couche de cire et une paire d'yeux plus tard:

Le voici!


Il n'est plus aux normes "jouet" (sachant que la cire ne fait pas partie des produits validé pour les tout-petits) mais je trouve qu'il ferait une déco des plus sympa: Je lui trouve une ligne impeccable de sculpture.

Sinon, je signale que son mécanisme simpliste lui permet de se dandiner en hochant de la tête, le tout accompagné d'un "cloc-cloc" issu de la lamelle disposée à cet effet en dessous.
Un concentré de technologie en somme!

Si vous passez dans l'Oise ce dimanche, vous pourrez le voir sur mon stand...

Je retourne à mes pots de chimie et vous souhaite un bon week-end!

A+

vendredi 2 octobre 2015

Reprendre le fil

Parce que la vie doit reprendre ses droits, parce que le travail (surtout quand il est manuel) permet de s'abstraire du quotidien, je reprend au plus vite le fil de mes publications.

[au passage, merci pour vos adorables messages de soutien]

Avant le drame, j'avais profité d'une expédition réassort de la boutique pour me plonger dans un océan de fils, le paradis de la trico-crocheteuse (je ne suis pas sectaire) j'ai nommé: Destocklaine!

Un trois fois rien, juste de quoi tenir le coup une partie de l'hiver:


En vrac:
de la laine
du mohair
du coton
de l'acrylique
du lamé
du je sais pas quoi...

Comme vous pouvez le constater, absence de publication ne signifie pas productivité zéro.
Tout n'est pas présent sur la photo mais j'ai exécuté des sacs, des cols, des bonnets, des écharpes, des châles...et j'ai mal aux bras (logique!)

Concernant Destocklaine, je vous en parle chaque année mais c'est vraiment un endroit idyllique: des monceaux de fils de qualité à des prix indécents tant ils sont abordables et un personnel compétent et à l'écoute.
Je ne devrais pas vous en parler, c'est comme les coins à champignons ces adresses-là! Mais comme je suis bonne, je n'ai qu'un conseil à vous donner: allez-y! (c'est par là)

Pour conclure,passons à un de mes exercices favoris: la bestiole stupide.
Celle qui va suivre avait été réalisée pour mon cher et tendre qui n'est pas si tendre afin de lui souhaiter la bienvenue dans ses pénates.
L'effet a été considérablement ruiné par la catastrophe accompagnant son retour. C'est devenu quelque chose d'infantile et passablement dérisoire.
Je vous le montre quand même, parce que c'est une partie de moi ce type d'objet:


Une micro-lapine en fil pelucheux, au vu de sa poitrine c'est vraisemblablement la Dolly Parton des lapins!


Quand on considère le terme de notre relation, il est fort probable qu'elle gis au fond d'une poubelle à l'heure actuelle mais je la trouvait assez réussie pour vous la montrer (merci la photo!)

Je reprends possession de mon domaine, le fil soigne beaucoup de choses...

A+

jeudi 1 octobre 2015

Tant de larmes

Je sais que je me suis faite rare par ici ces derniers temps.

La faute à la vie, la vraie, celle où des personnes en 3D interagissent avec vous avec de la chaleur, des odeurs, des moiteurs et des pleurs.
Ce dernier mois les pleurs furent majoritaires pour moi.

[je ne sais pas si je fais bien de vous raconter ce qui va suivre mais vous êtes l'oreille la plus neutre que je connaisse]

Je m'étais absentée de la toile ainsi que de ma vie quotidienne (j'ai laissé en plan ma précieuse boutique, mes gentils clients, ma maison-refuge) afin de remplir une tache qui devait être, par ailleurs, rémunératrice (les affaires sont dures en ce moment et tout argent est bon à prendre)
Mon ami, la lumière de mes nuits, mon compagnon à éclipse m'avait proposé de garder sa maison pendant son absence...moyennant finance.
Cela peut paraitre étrange vu de l'extérieur mais c'était le moyen qu'il avait trouvé de m'aider (alors que je suis dans la panade) sans sembler y mettre trop d'affect. Cherchez pas à comprendre cet aspect de la situation, il fonctionne comme ça et c'est tout.

Ce gardiennage comprenait aussi les soins à son chien, un splendide berger allemand du nom de Bacchus. Un chien que je connaissait depuis son arrivée chez le poilu, une crème, 44kg d'amour.

Tout devait bien se passer, il n'y avait aucune raison que cela se passe autrement: une belle maison, un chien adorable, un temps divin, des pelotes, mes crochets et un frigo rempli jusqu'à la garde de victuailles, que demander de plus?

Tout est parti en vrille quand, un matin, j'ai vu B vaciller sur ses pattes et s'écrouler au sol.
Je vous épargne les détails sordides, tout s'est conclu en une demie heure, chez le véto par un arrêt cardiaque.
On m'a dit que c'était un cancer fulgurant.
Pour moi c'était plus un cauchemar, une tragédie indicible qui m'a fait revivre le décès de mes propres compagnons poilus, les yeux qui se perdent, le souffle qui s'arrête, un gouffre béant sous les pieds et le coeur broyé.
J'ai tout pris en pleine face.

Mais la conclusion n'est pas là.

J'avais tenu au courant minute par minute son maitre, il ne pouvait pas rentrer plus tôt, ça ne changeait rien de toute façon.

Tout a empiré à son retour.

Rien n'allait, je n'avais pas fait ce qu'il fallait, nulle part.
Je n'avais pas décelé à temps que le chien n'allait pas bien.
Il aurait put être sauvé si j'avais été plus attentive.
Je suis incompétente, je n'avais pas choisi le bon véto sur la liste qu'il m'avait laissé.
Je l'ai tué, donc...

J'ai fuit de la maison au petit matin, en larmes, en laissant un mot d'adieu.

A son réveil, il m'a appelé, j'étais déjà à plus de 150km de lui et mon téléphone ne fonctionnait pas (je ne le savais pas)
Mon forfait étant carbonisé, nous avons correspondu par SMS, sanglants.

Notre histoire est terminée, mochement...


J'aurai voulu vous montrer de jolies choses en laine, faire des blagues potaches et vous dire combien la vie est belle.
Mais je pleure constamment, le ciel bleu est gris et mon lit trop grand.

Je remontrais la pente, je le sais mais il me faudra du temps.

Je ne sais pas si je répondrais à vos commentaires, je ne partagerais pas ce billet sur fb.
Je ne sais plus où je suis.

A+

mardi 1 septembre 2015

Drü!

Malgré les apparences, je ne parle pas norvégien, non non!

Drü est le cri d'un petit (par la taille) personnage de bande dessinée: le fourreux.
Une saga plus qu'un album: La quète de l'oiseau du temps.
D'un de nos très grands duos d'auteurs: Loisel et Le Tendre.
Quewouah! Tu ne connais pas Loisel?! (stupéfaction et accablement) ben alors va voir et pi là. 

Bon maintenant que les présentations sont faites, entrons dans le vif du sujet (dois bien y avoir du crochet quelque part...)

Le fourreux est un des personnages de BD qui me suit depuis le siècle dernier (d'ailleurs si vous connaissez un élevage qui en vend, je suis preneuse...). Mignon comme pas deux, avec un caractère disons...affirmé (c'est bien affirmé, ça évite de dire des gros mots) et une importance capitale dans l'intrigue: il a tout pour me plaire.
Comment résister à une mini-bestiole bleue qui possède une queue digne du Marsupilami et pousse un cri tel que: Drü!!!

C'est ainsi que je me suis mis en tête de le reproduire au crochet...
Bien vu: comment retranscrire la vivacité du trait de son auteur? Hein? Comment? (désespoir, dépression et alopécie de la crocheteuse)

[Autant vous l'avouer tout de suite: je ne suis que partiellement satisfaite du résultat]

J'arrête de tournicoter autour du pot (tourner est trop sobre) et vous montre la chose:
 
Là, c'est le fourreux sortant de la misère (la plante hein pas l'état de misère...)

Là, il est monté dans l'aralia...juste pour me faire bisquer!
Là, il est flou mais assis sur de la mousse
Me voici désormais propriétaire d'un fourreux pure laine, crocheté en 1.25mm!

J'espère que si vous ne connaissiez pas les albums dont il est issu, cela vous donnera envie d'en savoir plus (ou mieux, le truc de dingue: lire!)

 Sur ce, je retourne à ma table de travail (Loisel à dessiné une fée Clochette de toute beauté...)

A+
 

jeudi 27 août 2015

Dans une galaxie lointaine, très lointaine...

En guise de préambule, je dois vous dire que Star Wars et moi c'est une longue histoire.
Pour vous donner un ordre de grandeur, j'ai vu le premier opus (dans une salle des Champs Elysées) à sa sortie (en 1977) j'avais 8 ans (je suis vieille, les dinosaures, toussa toussa)
Quand il est passé à la télé pour la première fois, c'était sur Canal+ mes parents se sont abonnés pour le voir...
Depuis je n'ai raté aucune diffusion sur grand écran et chaque rediffusion télé me met en transe.
Que voulez-vous, ma bonne dame, on a les addictions qu'on peut!

Depuis quelques temps je suis occupée à réaliser certains des personnages de Star Wars à la sauce amigurumi.
Tout a commencé avec un petit Yoda que j'avais fait pour une amie de Sista. Après il m'a fallut faire une Leïa pour une de mes nièces.

Et pi un jour, une amie d'amie (sur Fb) cherchant les mêmes personnages pour un projet (dont je vous reparlerais un jour...si vous êtes sages) m'en a demandé.Après réception de ceux-ci elle a souhaité en avoir d'autres...
N'écoutant que ma bonne âme (parce que ça ne m'amuse pas du tout ces choses...) je me suis exécutée.

C'est ainsi que sont nés les bestioles suivantes:


J'ai démarré par un Ewok, tout en mohair. Que du plaisir à faire (côté personnage, par contre, c'est pas la même chanson: pour moi c'est le vrai début du merchandising, mettre un truc mignon qui ralentit l'action et fait vendre des peluches...)

Juste après j'ai enchainé avec un vrai méchant:


Jabba, la limace suprême, gluant, cruel et libidineux à souhait! Fait pour être détesté, il est tout aussi désagréable à crocheter...

Enfin il ne me restait plus qu'à me coltiner le seul méchant digne de ce nom:


"Je suis ton père" aka Dark Vador.
Je l'avais gardé pour la bonne bouche parce qu'il me faisait un peu peur: tout ce noir c'est pas évident à gérer!
Et bien j'avais raison, j'ai dut perdre quelques dioptries en le faisant. Il est bien le côté obscur (vraiment très obscur) de la force!!!

Attention spoiler!
Je ne le montre jamais à l'avance mais j'ajoute toujours un bonus à mes envois...
Cette fois-ci le bonus est en total rapport avec les personnages précédents:


Et oui, une Leïa pure laine! Dans le costume qu'elle porte lors de son séjour chez Jabba (où l'on découvre qu'elle est diablement sexy notre princesse inter-galactique)

La voici juste avant son évasion:


Pour vous donner un ordre de grandeur, Leïa culmine à 7cm de haut et tous sont réalisé avec des crochet de 2mm et 1.25mm.

Maintenant que ce chantier est achevé, je vais me remette à des tâches plus sérieuses (ou pas!)

A+

mardi 18 août 2015

Au bout du fil

Cinq fruits et légumes qu'ils disent...
Et bien moi je les suspend dans les airs!

Inspirée par les récoltes quotidiennes dans le potager de mes parents, un mobile végétarien:


Vous saviez qu'il n'y a rien de plus crétin à photographier qu'un mobile? Je le confirme: un mobile ce n'est que de l'air et prendre un cliché d'air c'est... comment dire... rien conceptuel!

Pour vous montrer tous les éléments je l'ai mis à plat contre un mur de ma cour, mais ce n'est pas sa position naturelle. En vrai ça donne quelque chose comme ceci:



Certains sujets pris à part:

l'aubergine (sur fond d'oiseau, petit pois et tomate)

les cerise

la clémentine

Tous ces végétaux sont crochetés en 2mm dans des fils variés (acrylique, laine, coton) le tout suspendu à des branches de bambou (du jardin) par du fil d'étalagiste (c'est celui que j'utilise dans mes vitrines)

A propos de bambou, celui utilisé ici était avant dans mon jardin, dans un pot.
Les saisons passent je ne lui trouve pas bonne mine.
Pensant que la taille du pot ou l'exposition ne lui convenaient pas je le propose à ma mère.
Nous le transplantons dans son jardin, dans une zone humide.
Quelques années plus tard, le bambou maigrichon et sub-claquant est devenu un monstre engloutissant tout sur son passage! Il a sur son tableau de chasse deux rhododendrons adultes et fait une dizaine de mètre carrés de surface!!! Mon père tente de limiter ses ambitions à coup de tondeuse mais peut-être qu'un jour la maison disparaitra sous les bambous...

Après ces digressions jardinières, je vous signale que le Mobilégume est en vente à la boutique au prix de 35€ (par correspondance les frais de port sont en sus)
Si un autre thème vous tente, n'hésitez pas à m'en faire part. Je fais aussi des articles sur demande!

Je pars déjeuner pour reprendre des forces avant de retourner à ma table de travail...

A+

mercredi 12 août 2015

Lin et l'autre

Admirez, je vous prie, le courage de l'intrépide crocheteuse affrontant (avec sa fidèle photographe) les températures tropicales qui affligent la Nièvre!!!

Au delà de 30°C, on frise la sainteté quand on pose de la laine sur son dos...
Mon sacrifice ne sera pas vain puisque j'en profite pour vous montrer, non pas un mais deux ouvrages!

Le premier est une robe en lin qui, ce matin même, était impeccablement repassée. Oui, mais c'était avant une journée d'atelier et le lin...comment dire... Ouais, c'est ça: le lin!

Ma robe espéciales hautes températures, donc.

J'ai repris le patron d'une combinaison vintage (probablement des années 30) que je portais en robe tous les étés. Jusqu'au jour où elle s'est délicatement déchirée (avec un léger soupir de coton, un petit râle d'agonie).
Je la trouve si confortable que je la conserve comme patron (j'en suis déjà à la troisième version, c'est dire mon attachement à ce petit bout de tissus exténué!)

Cette fois-ci je l'ai faite à bretelles en lui greffant une bordure au crochet, deux poches plaquées sont aussi bordées du même motif:


 Ledit motif est tiré du livre inspiré des contes de fées dont je vous ai seriné la qualité (je l'aime d'amour c'est plus fort que moi!). C'est la bordure de la nuisette de la belle au bois dormant (je suis trop royale comme fille!)
Pour la délurer un peu, j'ai coupé le devant plus court et ajouté un large pli creux dans le dos (ça c'est pour le confort)
Côté tissus, c'est un coupon de lin que m'a donné une voisine (et néanmoins amie). Lui aussi est vintage car il sort d'un grenier où il a passé quelques décennies...

L'autre ouvrage c'est mon nouveau shrug (je crois l'avoir mentionné dans mon dernier billet mais j'ai la flemme de vérifier...)
Une petite chose pure laine de 200g...


Comme d'hab' avec des manches trop longues (passqu' c'est comme ça que je les aime) et fermé par un unique bouton de nacre.

Comme le précédent, le patron provient de mon cerveau tout ramollit par la chaleur.
Comme le précédent il est fait en un seul morceau (pas de coutures!!!)
Comme le précédent c'est un fil fin, calibre dentelle (2/28 pour les techniciennes)

Les plus observateurs auront reconnut l'orange qui pique de ce châle (clic), c'est en effet la fin de mon cône (enfin presque, il en reste quelques grammes... sûrement de quoi faire une écharpe...)

Je suis partie d'un point de dentelle montré dans un de mes bouquins (Crochet me:Designs to fuel the crochet revolution de Kim Werker) et utilisé par Robyn Chachula pour un autre modèle de shrug.
Comme la dentelle était utilisée en bordure il n'y avait ni augmentation ni diminution. Il m'a donc fallut les inventer (bizarrement, je n'ai pas les bras tout droits...).
Comme sur les derniers shrug que j'ai faits, il y a des rangs raccourcis au niveau des épaules afin d'éviter les plis façon t-shirt aux aisselles:


Tant que j'y étais, je les ai faits en brides (comme ça on les voit et ça rythme le gilet)

La dentelle ayant un sens, j'ai crocheté deux parties symétriques partant des poignets pour les joindre au milieu du dos avec un rang de liaison.
C'est quand j'attaquais la bordure que j'ai réalisé que non seulement j'avais une encolure de diplodocus mais qu'en plus je pouvais loger deux bestioles comme moi dedans (mais uniquement si elles n'avaient pas d'épaules)
Résultat des course: il ne tenait pas sur mes épaules et flottait mochement sur les côtés...
Désespoir et crise de nerfs, soit je défaisais tout, soit je l'utilisais pour astiquer les cuivres (que je n'ai pas, il aurait fallut que j'achète des objets en cuivre, du coup j'ai défait)

C'est ainsi que j'ai ajouté une bonne grosse semaine à la réalisation de ce gilet.
Entre temps la canicule est revenue, je ne peux pas le mettre (sauf pour les photos) tout va bien!


Pour me venger, je vais me boire un grrrand thé glacé (il m'attend dans le fridge)!

ps: Et oui, le jardin de mes parents recèle des coins d'ombre où on croirait presque que ce n'est pas sec comme du foin!

A+

vendredi 31 juillet 2015

De l'alpaga, une baleine et un chaton...

Et oui, me revoilà!!!
Je ne boudais pas, non non non, mais je crois bien que la canicule a eut raison de mes neurones. Pas la moindre idée de billet en tête. Ce n'est pas la matière qui manque mais bel et bien l'idée littéraire (woaaah les grands mots!)

Tant que j'y suis je vais vous infliger des photos avec de vrais bouts de moi dedans...

Donc, aujourd'hui, je vous présente mon dernier shrug (enfin le dernier fini, parce que j'en ai un autre en cours)
Une petite chose réalisée en Drops Lace (soit un mélange alpaga/soie à un prix imbattable, à 10€ les 100g certains acrylique peuvent aller se faire solder...) et crochetée avec un crochet de 2mm.

Attention les yeux, c'est là que je m'exhibe (éloignez les âmes sensibles de votre écran, baleine en vue):


 Au passage, vous remarquerez la science de la pose que je maitrise violemment...

Pour faire ma blogueuse mode (qui a pouffé?):
-chaussures: Birkenstock
-pantalon: H&M
-t-shirt: Plantain de ma confection
L'absence de make-up et le brushing approximatif sont de mon cru...

Si vous trouvez que les manches sont trop longues, vous avez raison, mais je les voulais comme ça (je tire toujours sur mes manches pour y enfouir mes mains, autant faire des manches adéquates dès le départ)
Par contre, il semble asymétrique mais ce n'est pas le cas (je suis juste une pitoyable cheffe de shooting)

De dos la bestiole se présente comme ça:



Comme les photos en pieds ne permettent pas de voir la maille, un petit gros-plan vous reposera les yeux:


Une simple succession de brides (un peu à la manière d'un granny).
Tant qu'on est dans la technique, ce shrug est crocheté d'un poignet à l'autre, d'un seul tenant, avec une seule couture sous l'un des bras. Des rangs raccourcis au niveau des épaules apportent un peu de rondeurs (ça tire pas, ça plisse pas non-plus!)
Sachant qu'il ne m'a fallut que deux écheveaux de fil, le prix est franchement raisonnable pour un vêtement que je vais souvent porter. Surtout qu'il est léger (200g) d'une douceur incomparable et d'un pouvoir chauffant assez saisissant (à mois les fraiches soirées nivernaises!!!)

Pour conclure l'affaire, c'est toujours lors des prises de vues que l'on voudrait calmes que du public se pointe: ma photographe et moi avons été sans pitié avec ma nièce (la fille de la photographe) mais une autre personne s'est incrustée que nous n'avons pu éjecter:


Je vous présente Heidi, LA star de la famille (Mikado, le greffier des parents, boude...)

ps: ne me demandez pas d'où vient le patron, je l'ai inventé au fur et à mesure de l'avancée du projet.
pps: un grand merci à Sista pour les photos!

Bon ben voilà c'est tout pour aujourd'hui, je retourne à ma table de travail...

A+

mardi 7 juillet 2015

Viens dans mon comic-strip!

Après ma mixed-border (cf. épisode précédent) je vous avais dit que je pensais à une autre version de mon bracelet...Et bien c'est fait!

Comme un parfum d'adolescence, quand je faisait fondre mon argent de poche à vitesse subliminale en achetant des BD.
Attention, pas n'importe quoi: Les traductions françaises des comics américains, exclusivement des Marvel pour être précise (plus tard je découvrirais DC Comics par le biais de Batman, mais c'est une autre histoire)

Tout ça pour dire que le bracelet d'aujourd'hui s'inspire de l'ambiance graphique des ces bouquins avec une touche de Pop art (je n'ai pas suivi des études d'art graphique pour rien quand même!)

Bon, arrêtons le bla-bla et passons aux images:


De la couleur, encore de la couleur, toujours de la couleur...et un peu de typo!


Des boutons pop, un cercle chromatique (mine de rien)


Explosif, non?

La fois précédente, je pensais avoir touché le fond en matière de température. Grossière erreur, j'avais oublié que l'hygrométrie pouvait aggraver la situation!
C'est ainsi que je me suis retrouvée les doigts gluants de sueur, le fil crissant et le crochet gluant!!!
Yeurk!
Du coup, mon bracelet va passer par la case lessivage avant d'arriver à la boutique. Présentement il sent le vieux doudou trop aimé...

Pour les détails pratiques, il est entièrement constitué de fil coton (le même type que celui de l'autre bracelet) mais comporte une petite ligne de lamé et trois boutons plastique (néanmoins vintages).

Je le propose (après lavage) au prix de 35€ à la boutique (par correspondances les frais de port sont en sus).

Ne fondez pas trop, moi je me rue sur le frigo (ma cachette à café glacé)

A+

mercredi 1 juillet 2015

Le jardin anglais

Parce qu'à cette saison le jardin croule sous les fleurs.
Parce que, du coup, les parfums flottent dans l'air.
Parce que je suis (malgré une grand-mère normande et l'autre hollandaise) une fille du soleil (mais pas de la canicule).

Un accessoire raccord avec tout ça s'imposait.

C'est ainsi qu'est née ma mixed-border de poignet:

 Une manchette crochetée d'un joyeux mélange botanique.

L'inspiration m'est venue lors d'une conversation sur Fb à propos d'une série de bijoux de cet acabit, trouvée (je crois) sur Etsy mais dont la créatrice ne fabrique plus rien depuis plusieurs années. Sa production était franchement ravissante et assez scotchante côté technique. D'ailleurs les photos ne cessent de tourner un peu partout sur la toile.
N'écoutant que mon inconscience, je me suis lancé le défi de faire quelque chose d'approchant. Pas une copie bêtasse mais un ouvrage suivant ma fantaisie personnelle.

C'est donc armée de mon crochet d'1mm et de mon bataillon de pelotes de coton que je me suis lancée.

Quand j'ai réalisé qu'il me fallait 75 mailles pour tourner autour de mon poignet (et cinq fois plus pour les rangs de nopes) je me suis dit qu'un régime s'imposait que le chantier s'avérait moins court que prévu...
Il m'a fallut en effet deux jours pour l'achever, ce qui n'est pas raisonnable au vu de l'objet!

Voyons de plus près la bestiole:


Tant que j'y étais à faire du travail de myope, j'ai utilisé de microscopique boutons de nacre pour le fermoir:


Du coup il faut un peu d'agilité (ou une tierce-personne) pour le fermer, mais on a rien sans rien comme disait ma grand-mère (je ne sais plus laquelle, peut-être les deux d'ailleurs).

Une fois attaché il donne comme ça:


Vous imaginez le dévouement qu'il m'a fallut pour accepter de mettre un truc chaud par cette canicule?
Oui, il fait beaucoup trop chaud ces jours-ci pour porter un bijoux aussi couvrant. Mais ça ne durera pas éternellement...n'est-ce pas?

Pour en venir aux détails sérieux:
Il fait 20cm de long (dans la partie la plus petite, l'autre côté fait 21cm afin de suivre le galbe du bras) pour 5.5cm de haut.
Il est entièrement constitué de coton (sauf les boutons bien sûr!) et donc parfaitement lavable (à 30°C)
Il est en vente au prix de 35€ à la boutique (par correspondance les frais de port sont en sus)
Si vous désirez un emballage cadeau, je peux le faire: il suffit de demander!
Si vous en vouliez un à votre taille ou avec un autre type de motif, je peux aussi le faire: il suffit de demander (bis)

A propos d'autre motif, je pense avoir d'autres idées (non botaniques). Il se pourrait donc je vous en aperceviez d'ici peu par ici.

Vous je ne sais pas, mais moi je retourne me déshydrater à l'ombre...

A+

jeudi 25 juin 2015

La boite du Prince

Dans mon dernier billet, j'avais dit qu'il fallait que je finisse la boite pour ranger les super-héros de doigts destinés à mon prince de neveu.

Boite il fallait, boite j'ai fait, boite je montre:


Sur fond de véritable comics, avec typo unique toute faite avec mes petits doigts boudinés: Ze oridginale boite à n'héros, colorée, plastifiée...L'incarnation de la classe internationale!!!

J'en fais trop là, non? Vous me le diriez hein?!


Pile-poil à leur taille, on fait difficilement plus sur-mesure!


C'est à ce moment que je passe à l'étape "papier cadeau" (mais je vous épargnerais le billet à ce sujet, ouais, je sais, je suis trop sympa...)

En bonus, petit quizz: Saura-tu retrouver le dealer de maïs sur les photos?

A+

mardi 23 juin 2015

Cadeau princier

Oui enfin, pas vraiment princier le cadeau...Pour un prince plutôt. Le Prince des écureuils pour être plus précise! (Je vous l'ai sûrement déjà dit, c'est le nom de code de mon neveux)

9ans au compteur, c'est pas rien et son anniversaire avait lieu le 19 de ce mois.
Pour l'occasion, sa mère-ma soeur lui avait concocté un goûter de première classe avec invités, boissons fraiches et gâteau Minecraft. Ah ouais, on plaisante pas avec les évènements dans la famille!!!

Le week-end prochain c'est le deuxième service: Les parents et moi déboulons chez le cher et tendre avec le kit spécial anniversaire (repas complet, gâteau maison, serviettes Batman et cadeaux: la totale quoi!)

Pour ma part, le cadeau est fait-main (je pense que ce sera le dernier, vu son âge je ne crois pas pouvoir lui faire plaisir encore longtemps avec des trucs de mon cru)

Un cadeau crocheté en 2mm pour notre petit caïd.

L'idée je l'ai piquée à Krawka et voici le résultat:


Un assortiment de super-héros (Marvel et DC Comics mélangés, j'aime pas les ghettos) sauras-tu les reconnaitre?
Mais attention, ce ne sont pas que des mini-héros, non non non!

Ce sont des...
Marionnettes de doigts!!!
Et ouais, l'accessoire idéal pour faire des héros de tes doigts!

Comme je vous l'avais précisé, l'idée n'est pas de moi mais de Krawka, une blogueuse qui a eut en plus la généreuse idée de donner gratuitement ses patrons (que vous pouvez trouver là) en anglais certes mais gratos quoi!
Son patron original comporte les membres de la Ligue de Justice (soit Superman, Batman, Wonder Woman, Green Lantern et Flash) je n'ai pas fait les deux derniers (moins connus) pour les remplacer par Spiderman et Thor. Ces deux-là sont des variations sur le patron d'origine (qui est simple et donc facilement customisable)
J'avais fait une tentative avec Hulk mais il ressemble plus au Géant Vert (celui du maïs) qu'au grand énervé alors bon...

Maintenant, il ne me reste plus qu'à concocter une boite pour ranger tout ce petit monde.

Voilà voilà, c'est tout pour moi!

A+