jeudi 17 avril 2014

Comme un hachis parmentier

Non, ce n'est pas un billet gastronomique (malgré les apparences)

Plus tôt une façon d'accommoder les restes...de laines
(si vous désirez transposer dans le domaine comestible, remplacer "laine" par "gigot", ça peut marcher...jusqu'à un certain point...)

L'ouvrage d'aujourd'hui est un petit sac dont l'idée m'est venue en crochetant un bonnet...qui est devenu un sac (ne cherchez aucune cohérence dans mon propos: il n'y en a pas, si ce n'est que c'est vraiment comme cela que c'est arrivé)

Il y a quelques jours, Sakiko Jones avait présenté son sac à ouvrage (entendre: qui permet de tricoter/crocheter à l'extérieur) que je trouvais tout mimi (comme souvent avec elle, elle bosse divinement bien cette fille!) et visible là.
Dans la foulée, j'ai repensé à un sac à crochet qu'utilisait un des frères Lumière (comme quoi y'a des hommes qui font des travaux d'aiguilles et ce depuis longtemps) il en existe une version  (moins jolie mais bon...) en vente chez Stitch Divas (là).
Il ne rentre pas dans mon budget et c'est quand même plus drôle de le faire soi-même, non?

Bon, à ce stade j'ai un peu perdu de vue l'emploi des restes:

Avec ma Babette blanket, il me restait un joli volume de bouts de laines Colbert (bout=10cm ou plus) et j'ai récemment découvert le joint feutré (je pensais que c'était chez In the loop, mais je ne retrouve plus le tuto...)
C'est ainsi que mon esprit quelque peu dérangé a imaginé: et si je faisais mon fil multico à moi?

Me voilà donc à rabouter mes kilotonnes de rognures de pelotes au petit bonheur la chance et ce à fin de me confectionner un bonnet (indispensable au printemps...non?)
C'est au bout de quelques rangs (le bonnet m'arrivait presque aux oreilles) que je me suis décidée à, finalement, le transformer en sac...à crochet.

Je parle je parle mais vous ne voyez toujours pas de sac, le voilà:

je dois l'avouer: il n'est pas sec...
Il semble flou, non? Normal: je l'ai feutré (exprès, ne soyez pas mauvaise langue!)

Au départ il était comme ceci:


Et puis, je me suis dit que j'éviterai de perdre mes crochet en le feutrant: Hop hop hop, un peu de savon de Marseille, de l'eau bien chaude et mes mains on fait le reste!

En action (ou presque) ça donne ça:

là, la photo est floue!

La pelote est calée dans le sac (bien à l'abri), le fil sort par l'ouverture, on passe le bras dans les cordelières et en voiture Simone! C'est imparable, en plus la pelote peut rouler tant qu'elle le veut: elle ne partira pas au diable vauvert!

Après ma boite à outils, avec ce sac je suis parée pour la nomanitude (c'est un peu comme le nomadisme mais avec une maison)!

Je vous laisse, j'ai plein de trucs à faire...

A+

2 commentaires :

  1. Réponses
    1. Foui foui! Mais immobile le voyage (rapport à la maison qui refuse de bouger d'un iota, même avec le starter...)

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